Trucs et astuces pour vos planches
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Le titre de votre planche
Son objectif idéal est d’attirer l’attention,, susciter l'intérêt et informer. C'est la porte d'entrée de votre contenu.
Ne pas hésiter à lui ajouter un sous-titre, qui précisera l'axe choisi pour traiter le sujet.
Vous pouvez utiliser "Autour de ..." , "Regard sur ...", "Lumière sur ..."
Pourquoi ne pas faire un titre en forme de question ? demandez-vous ce que votre planche promet d’émotion, de découverte, d’inattendu, de pas encore entendu.
Votre introduction
S'il est un moment de votre planche à particulièrement soigner, c'est bien votre introduction.
Commencer par le début est sans doute ce qui vous paraît logique. Mais il peut être beaucoup plus efficace de reporter sa rédaction à plus tard. Lorsque vous aurez écrit une grande partie, voire l’intégralité de votre planche vous aurez une idée plus précise de sa structure. Ce n’est qu’après avoir achevé la conclusion que vous saurez quelle est la meilleure manière d’introduire votre contenu.
Vous devez vous mettre dans la peau des FF/SS qui vont vous écouter. Vous devez leur donner suffisamment de détails, mais également ménager un effet de surprise en attisant leur curiosité, et en leur donnant envie d'entendre la suite.
Impliquez vos auditeurs, surprenez-les, suscitez l'attention.
Comment ?
Raconter une histoire drôle
Bien sûr pas n’importe laquelle, une histoire qui a un rapport plus ou moins direct avec le sujet. Par exemple pour une planche traitant de l’esprit par rapport à la lettre, on commence par l’histoire du prisonnier et du livre d’histoires drôles (on vous l’envoie sur demande si vous ne la connaissez pas !), pour une planche traitant du spéculatif par rapport à l’opératif, on pensera au capitaine de bateau et au grammairien (sur demande aussi !), et ainsi de suite. En la matière, on ne saurait trop conseiller les bouquins d’Idries Shah sur l’inénarrable Nasrudin : on sourit, on rit... et on réfléchit.
Raconter une anecdote
C’est une variante de l’histoire drôle. On parle de soi, ou d’un personnage connu, ou d’un ami à qui il est arrivé ceci ou cela. Tel frère par exemple avait commencé une planche en racontant un épisode d’un feuilleton policier et en détaillant une scène qui l’avait marqué. Le champ ici est très vaste, l’important étant le lien avec le reste du propos.
Poser une question, une devinette ou une énigme
Autre variante : Quel est le rapport entre les positions d’ordre de l’apprenti, du compagnon et du maître avec les chakras ? La liberté est-elle compatible avec l’ordre ? Etre initié, est-ce faire partie d’une élite ?
Pratiquement tous les sujets peuvent se prêter à cette sorte d’accroche... ou à d’autres. Le but : susciter et retenir l’attention dès la première phrase (ou presque).
Annoncer le plan que l’on va suivre
Juste une phrase, pour annoncer les grandes parties de votre plan, de manière claire et sans entrer dans le détail. Vos auditeurs sauront où vous en êtes au fil de la lecture et pourront suivre votre progression.
A formuler simplement. Par exemple : :
- En premier je vous parlerai de ...
- Ensuite, j'aborderai ...
- Et pour terminer ...
- - Dans un premier temps…. Dans un second temps… Dans un troisième temps…
- - Pour commencer… Par la suite… Pour finir…
- - Tout d’abord… Puis… Enfin
Dire "ce dont on ne parlera pas" !
Parce qu'on ne peut pas faire entièrement le tour d'un sujet, et que les planches "Wikipedia" sont particulèrement ennuyeuses....
Et parce que vous ne voulez pas que votre planche sur "la pierre brute" ou "le pavé mosaïque" soit juste une nouvelle mouture de toutes celles déjà développées sur Internet, déjà dites et redites, tout à fait soporifiques et inintéressantes...
Nous en sommes sûrs, vous avez trouvé dans le symbole à travailler des résonances personnelles, des analogies, un point de vue d'actualité auxquels il vous fait écho et qui vous interpelle... Alors n'hésitez pas à annoncer ce dont vous ne parlerez pas aujourd'hui.
Imaginez une pièce sombre et très encombrée, vous êtes au milieu avec une lampe de poche à la main. Impossible de tout éclairer en même temps. Votre lampe sera dirigée dans une direction et éclairera ce qui est dans son faisceau, en laissant le reste dans l'ombre.
Choisissez un axe de travail, précisez-le, et éliminez impitoyablement le reste, mais en le disant clairement.. Vous montrerez ainsi que vous n êtes pas "passé à côté" d'autres aspects du sujet mais que vous avez volontairement opté pour une vision personnelle non exhaustive.
Cette figure de style, c'est la prétérition (dérivé du latin præterire, qui signifie « passer outre »); annoncer qu'on ne parlera pas d'un sujet... et en parler quand même !
- "Je ne vous parlerai pas de ..."
- "Je vais volontairement laisser de côté .... "
- "Le sujet est vaste, je choisis de l'aborder sous l'aspect ..."
Vous pouvez même préciser que tous ces aspects pourraient faire l'objet d'une autre planche... un autre jour !